Soirées d'intégration : 500 étudiants en médecine testés après 9 cas de Covid
Entre le 24 et le 27 août, une centaine d’étudiants en médecine de l’université nantaise s’étaient rendus dans les bars de la ville pour participer à des soirées d’intégration. Et neuf d’entre eux ont été testés positifs au coronavirus, a annoncé vendredi 4 septembre l’Agence régionale de santé des Pays-de-la-Loire lors d’une conférence de presse.
Par mesure de précaution, l’ARS a pris la décision de tester “l’ensemble des deux promotions”, soit environ 500 personnes, a déclaré Jean-Jacques Coiplet, directeur général, rappelant que “la nécessité de faire la fête est légitime, mais elle doit s’accompagner de précautions. Ce genre d’événements sont des moments de risques. Il faut encore travailler pour faire passer des bons messages sur les gestes barrières”.
Ce dépistage aura lieu “à proximité de l’université”, sur “un site installé spécifiquement pour ça”. Si les cours à la faculté ne seront pas interrompus, des cours à distance seront cependant proposés pour la centaine d’étudiants présents aux rassemblements fin août.
Ces derniers devront, en effet, observer une quarantaine de quatorze jours avant de pouvoir retourner sur les bancs de la fac. “On préconise aux élèves de troisième année, concernés par le rassemblement festif, de ne pas faire de stage en milieu hospitalier pendant quatorze jours”, a par ailleurs indiqué Jean-Jacques Coiplet.
La doyenne de l’UFR de médecine a également invité les étudiants en 4,5 et 6ème années qui auraient le sentiment de “s’être mis en danger”, à observer “les mêmes consignes d’isolement par principe de précaution”.
[avec 20 Minutes et Presse Océan]
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