Après la démission du Pr Didier Samuel, le Pr Benoît Veber a été nommé, mardi 7 mars, président de la Conférence des doyens des facultés de médecine.
Suite à la démission, début février, du Pr Didier Samuel du poste de président de la Conférence nationale des doyens des facultés de médecine pour prendre la tête de l’Inserm, une nouvelle élection était organisée ce mardi 7 mars. C’est le Pr Benoît Veber, ex vice-président et actuel doyen de la faculté de Rouen qui a été élu Doyen des doyens pour une durée de deux ans.
Anesthésiste-réanimateur, professeur des universités-praticien hospitalier, le Pr Veber est responsable du service de réanimation chirurgienne au CHU de Rouen. Il était jusque-là chargé de mission pour la réforme du troisième cycle des études de médecine (R3C) par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (Mesri).
A ses côtés, le Pr Bruno Riou, doyen de la faculté de médecine Sorbonne Université et actuel président de la Conférence des doyens de santé d’Ile-de-France, a été élu au poste de vice-président. Ce professeur en anesthésie-réanimation puis en médecine d’urgence est par ailleurs président du Conseil national des universités de médecine d’urgence.
Présentation de @Benoit_Veber et Bruno Riou, nouveaux président et vice-président de la Conférence des Doyens, en conférence de pressehttps://t.co/guEN0dMvpM pic.twitter.com/LjF1kzNc0u
— Conférence nationale des Doyens de médecine (@ConfDoyensMed) March 8, 2023
C’est ensemble, à l’occasion d’une conférence de presse de présentation, qu’ils ont listé les grands dossiers qui les attendent, à commencer par les réformes des trois cycles d’études médicales. Sur la réforme du premier cycle des études de santé (R1C), le Pr Veber a annoncé qu’un bilan serait effectué par le Mesri. "Nous arrivons au bout d’un cycle de trois ans après sa mise en place. Ce bilan servira à faire des propositions pour simplifier cette réforme", a indiqué le nouveau Doyen des doyens, citant comme élément de simplification possible le fait "de ne pas multiplier les LAS à l’infini", par exemple.
A propos de la réforme du deuxième cycle des études de médecine (R2C), sujet de discorde entre la conférence et les étudiants, le Pr Veber a vanté une "réforme pédagogiquement extrêmement forte, qui associe l’acquisition de connaissances à l’acquisition de compétences". Interrogé sur la composition des jurys, il a plaidé pour une "montée en charge progressive" de l’organisation des Ecos, ce que refuse l’Association nationale des étudiants en médecine de France. Enfin, à propos de la R3C, il a souligné que la réforme était "mûre" et ne "posait pas de problème majeur". Seule ombre au tableau : l’ajout de la quatrième année d’internat de médecine générale. Les carabins sont toujours dans l’attente de la révélation de la maquette du nouveau DES*, qui ne devrait pas être dévoilé avant la fin du mois.
Parmi les autres grands chantiers de leur mandat, les Prs Veber et Riou auront notamment à gérer l'universitarisation des professions paramédicales, les enjeux d'attractivité des carrières hospitalo-universitaires et la formation des étudiants en fonction des territoires.
*diplôme d’études spécialisées
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