Cela concerne particulièrement les noisetiers. "Ce début d'année 2023 a été très doux et a favorisé la floraison des arbres avec notamment les noisetiers (famille des bétulacées) qui sont déjà en pleine floraison avec un démarrage sur les chapeaux de roues et des concentrations de pollens très fortes", a ainsi affirmé le RNSA dans son dernier bulletin daté du 13 janvier.
Le risque a ainsi été évalué à "élevé" pour les allergies aux noisetiers – un arbre qui peut fleurir dès 5°C - dans le nord-est du pays, et "moyen" ailleurs en France.
En revanche, le risque d'allergie est de niveau faible pour les pollens d'aulne (qui sont aussi de la famille des bétulacées), du fait qu’ils sont moins abondants que les pollens de noisetiers.
D’autres plantes s’ajoutent à ce risque. Ainsi, dans le sud-ouest du pays, "le cocktail des pollens de Cupressacées, frêne, aulne et noisetier fera monter le risque d'allergie au niveau moyen", souligne le RNSA. Le niveau sera aussi "moyen" sur le pourtour Méditerranéen pour les pollens de Cupressacées-Taxacées (genévriers, thuyas, cyprès) et de frêne "qui sont en augmentation et sont très allergisants". En outre, il faudra faire attention aux mimosas "qui sont en floraison avec des allergies de proximité possibles".
Le RNSA précise que les averses de pluie/neige associées à un temps plus froid pourrait améliorer la situation. Cependant, le risque de vent fort annoncé pourrait favoriser la dispersion des pollens dans l'air et aggraver les symptômes comme les conjonctivites notamment.
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