L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) rappelle les risques liés au finastéride, une molécule qui est employée à la dose de 1 mg (Propecia et génériques) dans le traitement de la chute de cheveux chez l’homme uniquement, et à la dose de 5 mg (Chibro-Proscar et génériques), dans le traitement des symptômes de l’hypertrophie bénigne de la prostate.
Des effets secondaires d’ordre à la fois psychiatriques et sexuels ont été rapportés, conduisant, en octobre 2017, à la modification des documents d’information (RCP et notice) du finastéride 1 mg et finastéride 5 mg, et à la diffusion par l’ANSM d’une information auprès des professionnels. Plus précisément il s’agit de symptômes et des troubles psychiatriques tels qu’anxiété, changements de l'humeur, notamment humeur dépressive, dépression et moins fréquemment des pensées suicidaires. Des troubles sexuels ont aussi été signalés à type de dysfonction érectile, de troubles de l'éjaculation, ou de diminution de la libido, avec parfois une persistance de ces troubles sexuels après l’arrêt d’un traitement par finastéride. L’ANSM rappelle que le traitement par finastéride doit être interrompu devant tout symptôme psychiatrique. Dans la prise en charge de l’alopécie, le patient doit arrêter de lui-même son traitement, puis consulter son médecin. Mais ce n’est pas le cas si le patient est traité pour une hypertrophie bénigne de la prostate : le malade doit alors rapidement consulter un médecin. Et, en cas d’apparition de troubles sexuels, le patient doit consulter son médecin. Par ailleurs, l’ANSM s’est engagée à mettre à la disposition des patients traités ou envisageant un traitement par finastéride un document d’information supplémentaire afin, notamment d’assurer un meilleur niveau d’information sur les bénéfices et les risques du finastéride. Ce document sera élaboré en collaboration avec les représentants de patients concernés.
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