Afin de résumer et d’évaluer la qualité méthodologique des revues systématiques et des méta-analyses concernant les complications et les comorbidités associées au syndrome des ovaires polykystiques, une équipe australienne a mené une revue systématique dont elle a fait la synthèse. Tous les articles jusqu’en septembre 2017 ont été recherchés et évalués. Trente-trois revues ont été incluses. Toutes les revues étaient de faible qualité ou de qualité modérée. Le SOPK était associé à des problèmes pendant les grossesses et concernant les issues de grossesses (2 études), à une intolérance au glucose (6 études), une insulinorésistance (6 études), une augmentation du risque de diabète de type 2 (1 étude), des maladies cardiovasculaires (10 études), un syndrome métabolique (2 études), un stress psychologique (7 études), le cancer de l’endomètre (1 étude) et un déficit en vitamine D (1 étude). L’obésité exacerbe beaucoup la plupart de ces complications. En conclusion, il y a de nombreux arguments soutenant des complications métaboliques et des arguments moins nombreux mais semblant cohérents concernant les problèmes psychologiques posés par le SOPK. Il y a finalement peu de revues systématiques sur les complications des grossesses des SOPK et l’on ne sait rien de l’association entre SOPK et hyperthyroïdie infraclinique, concentration de vitamine D et cancer.
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