La société européenne de cardiologie (ESC) et l’Association européenne pour l’étude du diabète (Easd) recommandent de mesurer le score calcique coronaire par scanner pour évaluer le risque cardiovasculaire des diabétiques et sélectionner ceux qui ont besoin d’explorations complémentaires.
Une étude conduite par le service d’endocrinologie de l’hôpital Jean Verdier de Bondy, chez 338 patients diabétiques de type 2 asymptomatiques, mais a priori à haut risque cardiovasculaire, confirme qu’un score calcique coronaire atteignant ou dépassant la valeur de 100 unités représente effectivement un marqueur de très haut risque cardiovasculaire. Pour preuve, les 41 % de malades avec un score ≥ 100 avaient une prévalence d’ischémie myocardique silencieuse doublée au vu de la scintigraphie myocardique de stress (21,6 % versus 11,5 %, p < 0,05) et leur taux de NT-proBNP, un marqueur d’insuffisance cardiaque, était significativement accru (201 versus 73 mg/L en moyenne, p < 0,01). « Ce score semble refléter l’impact des différents facteurs de risque cardiovasculaire, car les patients avec un score calcique ≥ 100 étaient aussi, en moyenne, plus âgés, avaient un diabète plus ancien, étaient plus souvent hypertendus, dyslipidémiques, porteurs d’une néphropathie, ou d’une artériopathie des membres inférieurs... », a précisé le Pr Paul Valensi, premier auteur de cette étude. « Ces données devraient conduire les diabétologues français à proposer cette mesure du degré de calcification coronaire plus tôt au cours de l’algorithme de dépistage du risque coronaire des diabétiques asymptomatiques », a indiqué cet expert.
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