Le vaccin nasal utilise le vecteur adénoviral ChAdOx1, qui est déjà autorisé pour une utilisation par injection. Les résultats de cet essai préliminaire n’ont objectivé la présence d’anticorps au niveau muqueux que chez une minorité de participants. Et les réponses sanguines étaient aussi plus faibles qu’avec la vaccination intramusculaire.
"Ce spray nasal n'a pas fonctionné aussi bien que nous l'espérions", a commenté Alexander (Sandy) Douglas, professeur associé de l'université ayant participé à l'essai. Elle souligne qu'une étude en Chine a obtenu de bons résultats avec un vaporisateur plus complexe qui envoie le vaccin plus profondément dans les poumons, et estime donc qu'il est possible qu'une grande partie du vaccin testé par l'université britannique soit tombée dans les voies digestives avec le spray nasal plus sommaire utilisé.
"Administrer des vaccins par le nez et les voies respiratoires est l'une des façons les plus prometteuses de parvenir à l'immunité" et "pourrait mettre fin plus efficacement aux infections au Covid légères et à la transmission du virus que les vaccins injectés", relève Adam Ritchie, l'un des dirigeants du programme de vaccins d'Oxford. Cela a aussi l'avantage "d'éviter d'utiliser une aiguille. Beaucoup de parents savent que les sprays nasaux sont déjà utilisés pour les vaccins contre la grippe proposés aux écoliers dans certains pays, dont le Royaume-Uni", ajoute-t-il.
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