Des cas de méningiomes ont été rapportés lors de traitements par acétate de chlormadinone et acétate de nomégestrol (Luteran, Lutényl et génériques), des dérivés de la progestérone utilisés notamment dans la prise en charge de la ménopause, des troubles menstruels et de l’endométriose, a signalé le 8 février l’Agence nationale de sécurité du médicament et ces produits de santé (Ansm).
Ces cas de méningiomes, associés à l’utilisation d’acétate de chlormadinone ou d’acétate de nomégestrol ont été observés lors de l’utilisation de ces médicaments à des doses thérapeutiques. Une étude épidémiologique va être lancée L’Ansm précise cependant que "ces signalements ne permettent pas de conclure, à ce stade, que les femmes qui utilisent ces médicaments présentent un risque de méningiome plus élevé que celui observé dans la population générale". Une étude épidémiologique va être lancée dans les prochains mois pour analyser ce lien.
L’utilisation d’acétate de chlormadinone ou d’acétate de nomégestrol est désormais contre-indiquée en cas d’existence ou d’antécédent de méningiome ; et le traitement doit bien entendu être arrêté 'immédiatement et définitivement' en cas d’apparition d’un méningiome. Par ailleurs l’Ansm, rappelle aux prescripteurs l’importance d’informer les patientes sur ce risque, la nécessité de (ré)-évaluer la balance bénéfice/risque pour chaque patiente, de vérifier l’absence d’antécédent de méningiome, de respecter les indications autorisées par l’AMM, et de prescrire le traitement "aux doses les plus faibles possibles et sur une durée la plus courte possible".
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus