545 hommes testés positifs pour les androgènes dans un programme d’anti-dopage dans des salles de sport au Danemark, entre 2006 et 2018, ont servi de base à l’étude. Les utilisateurs confirmés d’androgènes ont été appariés avec 5450 témoins masculins. Cette cohorte a été suivie durant une période de 10 années. Au cours de la période de 10 années qui a précédé le dépistage positif aux androgènes, le groupe des utilisateurs d’androgènes avait un taux de fertilité de 26 % inférieur à celui des témoins (taux de survenue = 0.74 ; IC 95 % = 0.60 -0.90 ; p = 0.0028). Toutefois, durant les années qui ont suivi le diagnostic de dopage et son interruption, ils ont présenté un rattrapage significatif et à la fin du suivi, le taux de fertilité total était seulement de 7 % inférieur à celui attendu dans la population témoin (rapport des taux = 0.93 ; 0.84 – 1.03), cette différence n’étant pas significative. La prévalence du recours à des techniques de PMA était de 5.69 % dans le groupe des utilisateurs d’androgènes et de 5.28 % dans le groupe témoin (p = 0.69). En conclusion, l’utilisation d’androgènes pour le dopage est associée à un déclin temporaire de la fertilité mais la plupart des utilisateurs d’androgènes obtiennent une paternité sans l’aide de techniques de PMA. Globalement, le taux de fertilité et la prévalence de la PMA chez les utilisateurs d’androgènes est proche de celle de la population générale.
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