Faut-il traiter les sujets âgés de plus de 75 ans par stent actif ? Pour tenter de répondre à cette question, une équipe de spécialistes de l’AP-HP (Hôpitaux Cochin, Ambroise-Paré, Hegp, Henri-Mondor, Lariboisière et Pitié-Salpêtrière, et Université Paris Descartes) a mené une étude incluant 1200 sujets de plus de 75 ans provenant de 44 centres devant bénéficier d’une angioplastie coronaire.
Les patients ont été randomisés pour recevoir soit un stent actif de dernière génération avec une durée courte de double antiagrégation plaquettaire (1 mois chez patients stables et 6 mois chez patients instables), soit un stent nu. La durée réduite de double antiagrégation plaquettaire est importante chez les patients >75 ans car elle permet diminuer le risque de saignements et donc les réhospitalisations. Les résultats de l’étude montrent que l’utilisation des stents actifs entraine une réduction significative du taux d’évènements cardiovasculaires à un an (un risque relatif calculé à 0,71, p=0,02), avec principalement par une forte réduction du risque de réintervention coronaire. Et concernant les effets indésirables, les taux de saignements étaient similaires dans les deux groupes. Dans un communiqué, l’AP-HP conclut que "cette étude permet d’envisager une stratégie associant stent actif de dernière génération et avec une durée courte de double anti agrégation plaquettaire chez les patients de plus de 75 ans".
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