A terme, il s’agit de permettre la détection précoce de toute reprise épidémique et suivre l’efficacité des mesures prises. Pour cela le projet EpiCOV va établir une cartographie précise du statut immunitaire de la population, de la santé, des conditions de vie et des inégalités sociales, ainsi qu’un suivi de la dynamique épidémique à court, moyen et long terme. Concrètement, un échantillon de plus de 200.000 personnes de 15 ans ou plus sera sélectionné aléatoirement par l’Insee. Les données seront recueillies sur l’interrogatoire, auxquelles s’ajouteront des bilans biologiques obtenus sur autoprélèvement des patients d’une goutte de sang. Les dimensions spatiales, temporelles, sociodémographiques et familiales de l’épidémie et des mesures de confinement, seront analysées. La collecte des données est prévue du 30 avril au 24 mai pour la première vague, et une deuxième vague se déroulera en juin. "Cette opération pourra être répétée régulièrement pour suivre la dynamique de l’épidémie et l’évolution des conditions sanitaires et sociales dans le pays, dans tous les territoires, toutes les classes d’âge, tous les grands groupes sociaux", précisent les organisateurs. Les premiers résultats sont attendus à la fin du mois de mai. Le projet Epi-COV est mené en lien avec leurs partenaires (Insee, Santé publique France, CNRS, Ined, Université Paris-Saclay).
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