En dix ans, le nombre de fumeurs au Royaume-Uni a diminué de 1.900.000, portant la prévalence du tabagisme à son niveau le plus bas.
Il y a dix ans, l’Angleterre mettait en œuvre l’interdiction totale du tabagisme dans l’ensemble des lieux publics de convivialité, à savoir les pubs, bars, clubs et restaurants, suivant en cela l’Ecosse, le Pays de Galles et l’Irlande qui avaient fait de même quelques mois plus tôt. Dix ans plus tard, le nombre de fumeurs au sein de la population adulte (> 16 ans) britannique est donc passé de 10.2 millions à 8.3 millions, soit une baisse de 4.8 points de la prévalence, passée de 20.9% à 16.1%. Résultat encore plus remarquable, c’est surtout au sein de la tranche des 16-24 ans que la baisse est la plus forte, avec une prévalence passée de 26.1% en 2007 à 16.6% en 2016. C’est ensuite parmi les 50-59 ans que la baisse est la plus significative, la prévalence y passant de 21.3 à 15.0%. Communiqués par Cancer Research UK, ces résultats sont plus qu’encourageants puisqu’ils révèlent une prévalence à son plus bas niveau depuis qu’elle est mesurée outre-Manche. Un sondage réalisé auprès de 4.300 Britanniques montre en outre que cette politique d’interdiction du tabac dans l’ensemble des lieux publics est définitivement adoptée, seules 12% des personnes interrogées souhaitant son abrogation. Parmi les avantages perçus du fait de cette interdiction, celui qui vient en tête concerne les vêtements, qui ne sont plus imprégnés de l’odeur du tabac après une nuit passée en boîte. Deuxième avantage, les restaurants et les pubs sont désormais accessibles aux familles alors qu’auparavant, leur atmosphère remplie de fumée imposait d’en écarter les enfants.
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