Les tests de confirmation de l’hyperaldostéronisme primaire varient suivant les pays. En France, les dernières recommandations indiquaient que, pour éviter les tests de confirmation, le dosage de l’aldostérone pouvait aider. Une étude japonaise, rétrospective, confirme ces données en y ajoutant le dosage de la kaliémie. Cette étude rétrospective a inclus 327 patients qui avaient une hypertension, une aldostérone élevée et une rénine basse et avaient eu comme test de confirmation un test au captopril. Sur les 327 patients étudiés, 252, soit 77 %, avaient un hyperaldostéronisme primaire. Les 61 patients dont le dosage d’aldostérone était > 30 ng/dl avaient un hyperaldostéronisme primaire. Chez les patients dont l’aldostéronémie était entre 20 et 30 ng/dl, 44 des 55, soit 80 %, avaient un hyperaldostéronisme primaire. Les 26 dont l’aldostéronémie était entre 20 et 30 ng/dl, dont la kaliémie spontanément était < 3.5 mmol/l, avaient un hyperaldostéronisme primaire. La proportion des patients, avec un hyperaldostéronisme primaire unilatéral déterminé par cathétérisme des veines surrénaliennes, était supérieure chez les patients dont l’aldostéronémie était > 30 ng/dl ou chez ceux dont la kaliémie spontanée était < 3.5 mmol/l mais dont l’aldostérone était entre 20 et 30 ng/dl en comparaison de ceux qui n’avaient pas ces critères (76 % vs 17 %). On peut se passer, selon cette étude, de test de confirmation dans l’hyperaldostéronisme primaire chez les patients qui ont des caractéristiques typiques d’hyperaldostéronisme primaire avec en particulier une aldostérone élevée et/ou une kaliémie spontanément basse. Ces patients ont donc plus une probabilité élevée d’avoir un hyperaldostéronisme unilatéral au cathétérisme des veines surrénaliennes.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus