Nombreuses sont les personnes à exprimer sur le forum du site de La Ligue contre le cancer leur désarroi face au risque d’infecter l’un des leurs, immunodéprimés du fait d’un traitement contre le cancer, et vivant sous le même toit. En réponse, La Ligue contre le cancer a demandé à la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (Cnam) que ces personnes puissent bénéficier d'un arrêt de travail pour protéger les personnes à risque avec lesquelles elles partagent leur foyer et ainsi éviter au maximum leur contamination, susceptible d'évoluer en une forme grave. Les personnes immunodéprimées, parmi lesquelles les personnes malades du cancer, sont considérées à risque élevé, selon les critères de vulnérabilité établis par le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP). Elles seules peuvent en conséquence bénéficier d'un arrêt de travail. Mais la mesure de protection ne s'applique pas à leurs proches, qui continuent parfois à se rendre sur leur lieu de travail et deviennent ainsi de potentiels vecteurs du virus Covid-19. La Ligue contre le cancer se fait porte-parole de ces personnes qui, déjà fragilisées par le cancer, sont exposées à un risque : -Sanitaire : possibilité de développer une forme sévère du Covid-19 -Social : si des enfants sont présents dans le foyer, ils se retrouvent démunis en cas de maladie, voire d'hospitalisation, des deux parents -Sociétal : surcharge du personnel médical dans un contexte déjà extrêmement tendu. Au regard des inquiétudes légitimes des personnes malades du cancer et de leurs proches depuis le début de la crise du Covid-19, la Ligue contre le cancer demande l'accès au dispositif spécifique des arrêts maladie pour les proches vivant au domicile des personnes malades concernées (conjoint, enfant, colocataire, etc.).
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