L’équipe de Martin Matzuk à Houston (Etats-Unis) ainsi que celle de Masahito Ikawa, à Osaka (Japon) montrent qu’une protéine proche de l’EGF est sécrétée par les cellules germinales testiculaires. Il s’agit du Neural Epidermal Growth Factor-like-like 2 (NELL2) qui se lie de manière spécifique à un récepteur orphelin tyrosine kinase appelé ROS1 qui médie la différenciation du segment initial de la tête de l’épididyme. Les souris mâles chez lesquelles le gène de NELL2 a été invalidé sont infertiles. Sous l’effet de NELL2, après sa liaison sur ROS1, les cellules épididymaires se différencient et prolifèrent au stade de différenciation cellulaire. Une fois adulte, le système continue à fonctionner, les cellules épididymaires, toujours au niveau du segment initial, produisant des protéases, en particulier l’ovochymase 2 qui est nécessaire à la fabrication de la protéine de surface du spermatozoïde ADAM3 indispensable pour que le spermatozoïde acquiert ses capacités de fertilisation. Ce travail est donc le premier à identifier un système de lumicrinie essentiel pour la signalisation entre le testicule, l’épididyme et le spermatozoïde et qui est indispensable à la fertilité masculine.
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