Il semble que oui si l’on en croit cette étude menée aux Etats-Unis et récemment publiée, où des données provenant d’une base de données de la plus importante assurance de santé commerciale américaine -avec plus de 18 millions de personnes- ont permis l’analyse des tendances des prescriptions au cours du temps. Les données correspondant à près de 10 millions d’hommes de plus de 30 ans entre 2002 et 2016 ont été examinées. L’âge médian d’utilisation de la testostérone a augmenté, passant de 46 ans en 2002 à 53 ans en moyenne en 2016. L’utilisation totale de testostérone a augmenté chez les hommes, passant de 0.52 % (IC 95 % : 0.51 à 0.53 %) en 2002 à 3.2 % (3.18 à 3.22 %) en 2013 puis a diminué à 1.67 % (1.66 à 1.69 %) en 2016. Pour les nouveaux utilisateurs, le taux a augmenté, passant de 0.28 % en 2002 à 1.26 % en 2013 puis a diminué à 0.48 % en 2016. La diminution relative entre 2013 et 2016 a été de 48 % chez les utilisateurs habituels et de 62 % chez les nouveaux utilisateurs. Il semble bien que le début de la diminution remonte à l’alerte de la FDA. Cette diminution de nouveaux utilisateurs de testostérone se voit dans tous les groupes d’âge et le pourcentage varie quand même d’une région à l’autre, même si la diminution relative s’est vue dans toutes les régions des Etats-Unis. En conclusion, après une décennie de croissance, le pourcentage d’hommes recevant des prescriptions de testostérone a diminué entre 2013 et 2016, coïncidant avec les deux publications rapportant une augmentation des événements cardiovasculaires sous testostérone et une communication de la FDA.
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