43 272 hommes sans maladie cardiovasculaire ou cancer au début de l’étude ont eu une surveillance de la survenue d’une pathologie coronaire en fonction de la prise de viande rouge ou d’autres sources de protéines. Au cours de 1 023 872 personnesXannées de suivi, 4 456 événements coronariens sont survenus dont 1 860 ont été fatals. Après ajustement multivarié sur des facteurs de risque diététiques et non diététiques, la prise de viande sous quelque forme que ce soit, était associée à un risque modestement supérieur de pathologie coronaire (hazard ratio pour 1 portion quotidienne supplémentaire = 1.12 ; IC 95 % = 1.06 à 1.18) ; ce risque était de 1.11 (1.02 à 1.21) pour la viande rouge non transformée et de 1.15 (1.06 à 1.25) pour la viande rouge transformée. En comparaison avec la viande rouge, la consommation d’une portion par jour de protéines végétales (noix, noisettes, légumes et soja) était associée à un risque diminué de maladie coronarienne (0.86 ; 0.80 à 0.93) s’il s’agissait de la consommation de viande rouge totale ; la réduction de risque était observée en comparaison avec la viande rouge non transformée (0.87; 0.79 à 0.95) et avec la viande rouge transformée (0.83; 0.76 à 0.91). Si la viande rouge était remplacée par des produits laitiers ou des graines entières ou la viande rouge transformée, par des œufs pour, on constatait aussi une réduction du risque. La substitution de la viande rouge par de la nourriture végétale de haute qualité comme les légumes, les noix et noisettes ou le soja pourrait réduire le risque de maladies coronaires.
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