L’Assemblée nationale s’est refusée, dimanche 27 mai, lors de l’examen du projet de loi agriculture et alimentation, à inscrire dans la loi l’interdiction des publicités pour des produits alimentaires trop gras, trop sucrés ou trop salés à destination des enfants, ainsi qu’à rendre obligatoire l’étiquetage Nutri-Score.
Défendant un amendement pour l’interdiction, Anne-Laurence Petel (LRM) a souligné qu’"en France, un enfant sur six [était] en surpoids", pointant le "coût pour la société" de l’obésité. "Les industriels usent à l’envi des codes de l’enfance" pour "influencer" les enfants, a-t-elle affirmé, évoquant les "nounours" ou autres "bonbons transformés en personnages de BD". A l’inverse, certains élus ont insisté sur "la responsabilisation des parents" plutôt que de légiférer (Cendra Motin, LRM), ou le risque de "mettre des secteurs en danger" avec une "dérégulation de la publicité" sans concertation européenne (Bruno Millienne, MoDem). Le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert, a affirmé qu’il fallait un texte "qui marche sur ses deux jambes" et souligné "le rôle de régulateur du CSA", qui peut "travailler sur les contenus (...) sans que nous ayons besoin d’inscrire des choses par trop contraignantes dans la loi."
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus