Nommé scientifiquement "B.1.621"", il est, pour l'instant, classé comme "variant à suivre", a précisé l'OMS dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire sur l'évolution de la pandémie. Cependant, il présente des mutations qui pourraient entrainer un risque de diminution de la neutralisation du Sars-CoV-2 par les anticorps post-infectieux ou post-vaccinaux. Pour Santé Publique France, ces mutations suggèrent que B.1.621 pourrait avoir des propriétés d'évasion immunitaire similaires à celles du variant Beta. Des études supplémentaires sur ce sujet sont en cours. Le variant Mu a été détecté pour la première fois en Colombie en janvier. Il est aujourd'hui prédominant et à l'origine de la vague la plus meurtrière qu'a connu le pays depuis le printemps dernier, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires. Le variant a été signalé dans d'autres pays d'Amérique du Sud et en Europe. En France, il a été détecté sporadiquement depuis mai 2021 (105 détections au 25/08/2021, toutes indications de séquençage confondues). Santé publique France confirme que son niveau de circulation demeure "globalement très faible" : il n’y a eu aucune détection dans les dernières enquêtes. Actuellement, il existe quatre variants préoccupants, dont les variants Alpha, présent dans 193 pays, et Delta, présent dans 170 pays, tandis que cinq autres variants sont à suivre (y compris Mu). "A l’heure actuelle, on ne sait pas comment le B.1.621 se comportera par rapport à Delta et ce variant fait l'objet d'une surveillance attentive, même si une transmission accrue par rapport à Delta semble peu probable. Aucune donnée sur la sévérité n'est disponible à ce jour", précise Santé publique France.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus