Afin d’en avoir une idée plus claire, une équipe néerlandaise a fait une revue de la littérature avec méta-analyse et sélectionné 919 articles qui abordaient ce sujet. Vingt études ont été retenues, menées entre 2009 et 2019, portant sur un total de 3 901 patients. La prévalence combinée de l’hépatopathie stéatosique non alcoolique était globalement de 19.3 % (IC 95 % = 12.3 à 27.5 %) et augmente à 22 % (13.9 à 31.2) chez les adultes. La prévalence est plus élevée dans les études échographiques (27.1 % ; 18.7 à 36.3 %) en comparaison des études utilisant l’IRM (prévalence évaluée à 8.6 % ; 2.1 à 18.6 %) ou la biopsie hépatique (19.3 % ; 10 à 30.7 %) ou l’élastographie (2.3 % ; 0.6 à 4.8 %). En conclusion, la prévalence de l’hépatopathie stéatosique non alcoolique chez les diabétiques de type 1 est très élevée et est très dépendante de la méthode diagnostique utilisée ainsi que de la définition de la stéatose utilisée. Ces données sont importantes pour essayer de standardiser le diagnostic d’hépatopathie stéatosique non alcoolique pour mieux définir les mécanismes et les complications de cette pathologie.
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