Afin d’analyser l’association prospective entre l’hypothyroïdie infraclinique et la survenue de symptômes de dépression, une équipe sud-coréenne a mené une étude de cohorte prospective portant sur 220 545 adultes d’âge moyen sans dépression qui avaient eu au moins 2 examens cliniques complets entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2014. La TSH, la T3 libre et la T4 libre ont été mesurées, le critère d’évaluation principal était la survenue de symptômes dépressifs définis suivant un score > 16 (Center of Epidemiologic Studies-Depression score). Au cours d’un suivi médian de 2 années, la survenue de symptômes dépressifs a été observée chez 7 323 participants. Le hazard ratio ajusté pour la survenue de symptômes dépressifs en comparant l’hypothyroïdie infraclinique et les sujets euthyroïdiens était de 0.97 (IC 95 % = 0.87-1.09). De même chez les participants euthyroïdiens (n = 87 822), aucune association n’était trouvée entre les niveaux de T4 libre ou de T3 libre et l’augmentation du risque d’apparition de symptômes dépressifs. En conclusion, il n’y a pas d’association apparente entre l’hypothyroïdie infraclinique et la survenue de symptômes dépressifs dans une cohorte prospective importante de sujets d’âge moyen masculins et féminins en Corée du Sud.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus