L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’engage pour une meilleure alimentation. "Ce que nous mangeons et buvons peut affecter notre capacité à lutter contre les infections et le risque de problèmes de santé à un âge plus avancé – obésité, cardiopathies, diabète et différents types de cancer", rappelle l’agence internationale dans un communiqué. Outre les adaptations à faire en fonction de l’âge, du niveau d’activité ou des produits qui sont disponibles localement, l’OMS identifie 5 pistes communes à privilégier pour manger plus sainement.
Il s’agit tout d’abord de varier les produits. En particulier l’OMS conseille de chercher à associer des aliments de base (blé, maïs, riz et pommes de terre) à des légumineuses (lentilles, haricots), avec beaucoup de fruits et de légumes frais et des produits d’origine animale (viande, poisson, œufs et lait par exemple) ; de préférer les céréales complètes riches en fibres et plus rassasiants. Les viandes grasses doivent être évitées, de même que les produits frits. "Pour les en-cas, opter pour les crudités, les noix non salées et les fruits frais en laissant de côté les produits à forte teneur en sucre, en graisses ou en sel" conseille l’OMS. Il est aussi nécessaire de manger moins salé, la limite recommandée étant de 5g. Il faut en particulier être vigilant avec les produits industriels, et les boissons. En outre, certaines matières grasses, comme les acides gras trans sont à réduire. Un régime riche en ce type d’acides gras "augmente le risque de cardiopathie de près de 30%" rappelle l’OMS. Pour cela, il est utile de remplacer le beurre, le lard et le beurre clarifié par des huiles plus saines (soja, de colza, de maïs, de carthame ou de tournesol), de préférer aux viandes rouges le poulet et le poisson, et de limiter la consommation de charcuterie. Il faut par ailleurs "éviter systématiquement tous les produits transformés et frits et la restauration rapide contenant des acides gras trans d’origine industrielle". Les sucres doivent aussi être limités. L’OMS attire l’attention sur le risque de consommation "cachée" dans les produits et boissons transformés. Enfin, elle rappelle que "l’alcool ne fait pas partie d’un régime alimentaire sain".
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