Cette décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) vise à sécuriser l’utilisation de ces produits, en renforçant l’information fournie par le pharmacien. Il s’agit de prévenir le risque de réactions allergiques, « rares mais pouvant être graves » souligne l’ANSM. Elle rappelle donc « qu’en cas de signes évocateurs d’allergie [urticaire, et/ou dyspnée et/ou oedème du visage et/ou hypotension], le médicament doit tout de suite être arrêté et le patient doit consulter très rapidement un médecin ». Un antécédent d’allergie à l’alpha-amylase est une contre-indication absolue à ces médicaments. Enfin, de manière plus générale, l’utilisation de ces produits ne doit pas excéder 5 jours. 9,5 millions de boîtes de médicaments à base d'alpha-amylase (sirops ou comprimés) ont été vendus en 2017. Ces dernières années, deux cas graves à type de chocs sont survenus chez des sujets jeunes : en 2013, chez un enfant de 9 ans ayant pris de l’alpha-amylase en sirop, et en 2017, chez un adolescent qui avait pris des comprimés. En outre en 2017, un adulte d'une cinquantaine d'années ayant aussi pris des comprimés est décédé, avait expliqué l'ANSM fin novembre. Les médicaments contenant de d’alpha-amylase rejoignent ainsi derrière le comptoir ceux à base de paracétamol, d’ibuprofène, et d’aspirine, suite à une décision similaire de l’ANSM du 17 décembre dernier.
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