Dans une méta-analyse, une équipe américaine a évalué la prévalence de la NASH chez les femmes ayant un SOPK en comparaison de femmes n’ayant pas de SOPK, donnant un chiffre autour de 50 % chez les femmes ayant un SOPK en comparaison de 30 % environ chez les femmes n’ayant pas de SOPK. L’article souligne la différence en fonction de l’origine ethnique : ainsi, en comparaison des femmes n’ayant pas de SOPK, le risque est multiplié par 1.1 (chez les Noires), par 2.5 environ chez les Indiens. Des chiffres autour de 1.5 à 2 fois sont sinon retrouvés dans les autres groupes ethniques. Il semble que le poids ne soit pas le facteur favorisant le plus important de la NASH puisque des cas sont décrits chez des SOPK à poids normal. En revanche, l’insulinorésistance semble jouer un rôle majeur. Néanmoins, les auteurs soulignent que les études sont insuffisantes actuellement pour conclure de manière précise et qu’il faudra incorporer dans les futures études de sujets ayant des SOPK, des femmes plus jeunes, plus minces et avec des populations plus diverses en termes d’origine ethnique. Il faudra aussi, dans les futures études, faire la part de l’hyperandrogénisme et de l’insulinorésistance dans l’augmentation de ce risque.
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