On savait depuis quelques années que cet examen a une excellente valeur prédictive négative pour éliminer l’existence de lésions coronaires significatives chez les patients suspects d’angor. Depuis, l’étude Scot-Heart, publiée en 2018, a montré que son utilisation pour le suivi de patients avec un angor stable s’accompagne d’un taux plus bas d’infarctus du myocarde et de décès coronariens (1). "Le scanner aide à préciser les caractéristiques de la plaque d’athérome et prédit le risque d’événement cardiovasculaire chez les patients angineux", explique le Dr Nicolas Piriou (CHU de Nantes). Les recommandations de la Société européenne de cardiologie (ESC), publiées en 2019, ont pris en compte ces données et, de plus en plus, le scanner devient un outil diagnostique de première intention (2). "L’étude Ischémia, rendue publique après ces recommandations, a confirmé l’intérêt de cette méthode d’imagerie", indique le Dr Piriou.
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