Les facteurs de risque d’épuisement professionnel étaient le début de carrière, le sexe féminin, le nombre d’heures travaillées et le sentiment que sa formation était de mauvaise qualité. A l’inverse, une activité d’enseignement et de recherche, la participation à des activités communautaires ou de loisir étaient protecteurs. Une extension de cette enquête s’était centrée sur le syndrome de l’imposteur (caractérisé par un manque de confiance en soi, bien sûr anxiogène). 71 % des urologues avaient eu une expérience au moins modérée et 30 % sévère de ce syndrome. Sexe féminin et période du post-internat (chefs de clinique en première ligne) étaient significativement associés au syndrome de l’imposteur, lui-même associé au burn out : la prévalence d’un épuisement professionnel était de 70 % pour les urologues “imposteurs“, de 40 % quand le syndrome de l’imposteur était absent.
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