Vaccination anti-HPV : les spécialistes en faveur de l’extension aux garçons
Elle rappelle ainsi que l’efficacité du vaccin est aujourd’hui largement démontrée, notamment au travers des expériences réalisées à l’étranger. Dans ces pays bénéficiant d’une large couverture vaccinale, en effet, on a observé « une réduction massive des lésions précancéreuses du col », ce qui, selon la SFCPCV, pourrait aboutir à la « quasi-disparition des cas de cancer du col dans ces pays ». Les spécialistes rappellent en outre que la vaccination ne protège pas uniquement des lésions de col utérin, mais également de lésions bénignes (verrues génitales) et de lésions précancéreuses et cancéreuses du vagin, de la vulve, de l’anus et de l’oropharynx.
L’extension de la vaccination aux garçons apparait « indispensable », et ce d’autant plus que la couverture vaccinale chez les jeunes filles est actuellement très faible en France, atteignant seulement 24 % de la population cible, ce qui très en dessous des objectifs fixés par le plan cancer - 60 % - , et nous place loin derrière nos pays voisins. Pour la SFCPCV, cet élargissement devrait permettre à la fois de « casser la chaine de contamination et donc réduire l’incidence des femmes infectées par l’HPV », protéger les garçons eux même, et « augmenter l’adhésion de la vaccination anti HPV en général », par le fait qu’on ne limite plus la cible au seul cancer du col utérin. En parallèle, de nouvelles mesures doivent être prises pour augmenter la couverture vaccinale chez les jeunes filles
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