Elle faisait l’objet de polémiques : la fresque du réfectoire de l’internat du CHU de Purpan, à Toulouse, va devoir être retirée sous 48 heures. Le tribunal administratif de la ville rose vient de trancher en ce sens. Passé ce délai, le centre hospitalier sera astreint à payer 100 euros par jour. C’est l’association Osez le féminisme et Sud Santé sociaux qui ont décidé de déposer un référé, il y a plusieurs semaines, pour faire décrocher ce tableau de quatre mètres sur trois, qui représentait une version pornographique de “La Liberté guidant le peuple” d’Eugène Delacroix. Les personnages avaient été modifiés pour mettre en scène des chefs de service de l’hôpital, dans des positions obscènes.
Et pour vous épargner du temps, voici la fresque en question.
Personnellement j’ai vu des couvertures de Charlie Hebdo plus hot que ça. pic.twitter.com/3cEmWcUDV7— Vie De Carabin (@VieDeCarabin) October 26, 2021
Si beaucoup d’internes considéraient cette fresque comme relative à l’humour carabin, l’association féministe et le syndicat, eux, ont dénoncé une peinture sexiste, humiliante et pornographique. La justice a estimé, après délibération qu’elle portait une “atteinte grave et manifestement illégale au droit au respect de la dignité humaine et caractérise une situation d’urgence de nature à justifier l’intervention du juge du référé liberté”. Dans l’attente du verdict, le CHU avait fait couvrir la fresque avec un drap blanc.
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