Le vaccin Pfizer a vocation à aller en centres “pour des questions logistiques” mais aussi “parce qu’il faut trouver l’équilibre dans les grands canaux de vaccination entre la ville et le centre de vaccination”, a expliqué la Direction générale de la Santé lors d’un point presse organisé ce mardi 30 mars. Pour le mois d’avril, “les centres sont tout à fait en capacité d’absorber Pfizer, a-t-on souligné, précisant que “toutes les doses sont très bien utilisées”. Nous n’avons pas un système de déport.” Le ministère de la Santé indique que la question de la vaccination avec le vaccin Pfizer par les professionnels de santé de ville ne se posera donc que “plus tard dans l’année”. En revanche, la question est d’ores et déjà sur la table pour l’autre vaccin à ARN messager, celui de Moderna, distribué en plus petites quantités. “Il pourrait tout à fait passer en ville”, affirme le ministère, qui précise que des discussions ont été engagées avec les soignants de ville afin d’examiner si les conditions de stockage peuvent permettre son intégration dans ce circuit “à court terme”. Pour rappel, ce vaccin peut être utilisé pendant 30 jours après décongélation s'il est conservé entre 2° et 8°C.
Le vaccin Janssen va quant à lui arriver en ville dès la deuxième quinzaine d’avril “dans des volumes importants, sans être non plus majeurs dans un premier temps”, indique-t-on au ministère. Ce sont plus de 200.000 doses qui sont attendues la semaine du 16 avril. Environ 350.000 doses devraient arriver la semaine suivante. L’objectif étant, d’ici la fin du mois de juin, que le laboratoire ait livré à la France 8.1 millions de doses.
Également appelés “centres à grande capacité”, les vaccinodromes, qui doivent ouvrir progressivement sur tout le territoire national, doivent permettre d’effectuer un minimum de 1.000 injections de vaccin Covid chaque jour. Toutefois, beaucoup de centres de vaccination déjà existants ont été ou vont être transformés en vaccinodromes, indique le ministère de la Santé lors de son point presse. “Il ne faut pas se dire qu’on va forcément ouvrir de nouveaux centres à très grande capacité, assure-t-on. L’objectif est d’avoir une montée en charge qui correspond dans chaque région à la réalité du territoire.” Les préfets et les DG ARS doivent faire remonter au ministère un plan de montée en charge d’ici la fin de semaine. Ces mégacentres seront par la suite répertoriés sur sante.fr et les quatre plateformes de prise de rendez-vous partenaires du Gouvernement.
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