Il y a quelques semaines, nous publiions dans la rubrique Gestion du cabinet deux articles consacrés à l'achat et à la vente de patientèle. Vos réactions nous ont interpellés. En théorie, un médecin généraliste sur le départ peut vendre sa patientèle pour un montant situé entre 25 et 50% de la moyenne de ses honoraires des trois dernières années, nous expliquait il y a quelques semaines notre expert SelfMed. En pratique, "la majorité des médecins généralistes partent sans pouvoir (même gratuitement) présenter à un successeur la patientèle qu'ils avaient quelques décennies auparavant eux-mêmes acquise", nous a signalé, à juste titre, l'egoranaute Bozboz. Comme lui, d'autres médecins ont déploré sur Twitter la perte de cet investissement coûteux.
Savoir que le fisc peut taxer la « donation » à 65% sur la valeur qu’il estime de la chose, dans les 5 ans qui suivent... personnellement j’ai cédé à 8% du CA annuel brut (j’avais acheté à 50% en 1985 ...)
— dom bubu (@docbudo) October 8, 2019
A l'époque j'aurais préféré que ca coûte moins cher ...je me suis endetté comme un malade pour 7 ans ( durée maximale de prêt bancaire) seuls les intérêts étaient déductibles des impôts ...et la consultation était autour de 80 francs ...
— Philou13 (@Philou13) October 8, 2019
1/ 300 000 € jusqu’en 2010 (pas en MG). 800 000 € en médecine nucléaire en 2019. 2/ oui ça marche : 40 à 50 000 € de revenus par mois.
— DrSK (@dr_skirchner) October 7, 2019
Et vous ? Combien avez-vous acheté votre patientèle ? Avez-vous dû contracter un emprunt ? Votre spécialité ou votre secteur d'exercice vous permettent-ils de pouvoir la céder aux jeunes confrères ? A quel prix? A combien s'élève aujourd'hui votre perte? Racontez-nous votre histoire, vos espoirs d'alors, votre désillusion d'aujourd'hui. Envoyez votre témoignage (en précisant votre âge, spécialité, secteur et région d'exercice) par mail à amarques@gmsante.fr Vos témoignages seront publiés sur Egora.fr
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M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus