Le candidat socialiste à l'élection présidentielle a détaillé son "choc" des 6 premiers mois s'il est élu. Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), il supprimera les franchises médicales.
Un "printemps pour revitaliser la France", un "été du pouvoir d'achat" et un "automne de la redistribrution". Dans un document "choc", Benoît Hamon a présenté le programme des six premiers mois de sa présidence, et notamment les mesures fortes de son PLFSS 2018. Il promet d'y inscrire la création de l'allocation "bien vivre en Ehpad". Celle-ci fusionnera les aides actuelles (allocation personnelle d'autonomie (APA), aide sociale à l'hébergement, crédits d'impôts...) pour "créer une allocation unique, dégressive avec le revenu, qui permettra aux familles de réduire leur reste à charge lorsqu'elles recourent à ce type d'hébergement", précise le candidat socialiste. Au passage, l'APA sera augmentée de 30%. Deuxième engagement pour le prochain PLFSS : la suppression des franchises médicales, qui "restreignent l'accès aux soins et participent in fine à l'engorgement des urgences vers lesquelles les patients les plus modestes se tournent en dernier recours, entraînant un surcoût pour la collectivité". Auparavant, Benoît Hamon s'engage durant l'été à publier un décret revalorisant de 10% tous les minima sociaux, dont l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Il promet un "ministère du handicap de plein exercice". Le point d'indice des fonctionnaires sera revalorisé, tout comme le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), pour ce dernier de 5% dès le 1er juillet. [avec Hospimedia]
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