Mort subite du nourrisson : les sages-femmes mettent à jour leurs recommandations
Avec 300 à 400 décès annuels en France, la mort subite inattendue du nourrisson (MSIN) reste la première cause de mortalité en France chez les nourrissons de la fin de leur premier à leur 12e mois de vie. L’incidence avait atteint un pic entre 1985 et 1990 (environ 1500 décès par an) ; puis le taux a fortement baissé entre 1992 et 1997 (-76%) avec les recommandations de faire dormir les nourrissons allongés sur le dos sur un matelas ferme, sans oreiller ni couette, dans un environnement sans fumée ni trop chaud. Puis l’incidence a continué à baisser, mais plus lentement. En 2008, le taux était de 0,33‰ (environ 300 cas), un taux qui reste bien supérieur à celui constaté dans la majorité des pays européens, le taux moyen en Europe étant de 0,25 ‰. Les auteurs de ces guidelines de pratique clinique ont donc fait un état de la littérature dans ce domaine et analysé les rapports existants. Plusieurs facteurs protecteurs ont ainsi été mis en évidence. Il est donc recommandé que le nourrisson in utero ou après la naissance ne soit pas exposé à la fumée, à l'alcool ou à d'autres drogues. En effet, le tabagisme maternel, le tabagisme passif après la naissance, l’exposition à l'alcool ou à d'autres substances psychoactives, ainsi que la chaleur excessive, constituent des facteurs de risque de MSIN. Le bébé doit toujours être couché sur le dos, de manière à assurer sa liberté de mouvement. La pièce doit être ventilée et non surchauffée. Il est recommandé de le faire dormir dans la chambre des parents, sur une surface de sommeil séparée mais proche. Enfin, l’allaitement est recommandé. Et il faut veiller à ce que le nouveau-né soit à jour de ses vaccinations.
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