Il s’agit d’une étude multicentrique, randomisée, en double insu versus placebo dans laquelle des patients adultes, avec une NASH (score NAFLD) d’activité d’au moins 4 et une fibrose de stade F2-F3 ou F1 avec au moins une comorbidité associée, ont été assignés de manière randomisée soit au placebo, soit à 10 mg d’acide obéticholique, soit à 25 mg d’acide obéticholique. Le critère d’évaluation principal pour l’analyse intérimaire à 18 mois était l’amélioration de la fibrose de plus d’un stade sans aggravation de la NASH ou une résolution de la NASH sans aggravation de la fibrose. Entre 2015 et 2018, 1968 patients avec une fibrose de stade F1 à F3 ont été inclus et ont reçu au moins une dose de traitement. 931 patients avec un stade F2-F3 ont été inclus dans l’analyse principale : 311 dans le groupe placebo, 312 dans le groupe acide obéticholique 10 mg et 308 dans le groupe acide obéticholique 25 mg. L’amélioration de la fibrose, selon le critère d’évaluation principal, a été obtenu chez 37 (soit 12 %) des patients du groupe placebo, chez 55 (soit 18 %) des patients du groupe acide obéticholique 10 mg (p = 0.045) et chez 71 (soit 23 %) du groupe acide obéticholique 25 mg (p = 0.002). Le critère de résolution de la NASH n’était pas atteint (25, soit 8 % des patients du groupe placebo, 35, soit 11 % des patients du groupe acide obéticholique 10 mg, p = 0.18 et 36, soit 12 % des patients du groupe acide obéticholique 25 mg, p = 0.13). En termes de sécurité, l’effet secondaire le plus fréquent était un prurit (chez 123, soit 19 % des patients du groupe placebo, chez 183, soit 28 % des patients du groupe acide obéticholique 10 mg et chez 336, soit 51 %, des patients du groupe acide obéticholique 25 mg). Le profil de sécurité globale était similaire à celui des études préalables et l’incidence d’événement grave était similaire dans les trois groupes. En conclusion, l’acide obéticholique à la dose de 25 mg améliore de manière significative la fibrose des patients présentant une NASH. Les résultats de cette analyse intérimaire programmée montrent des améliorations histologiques significatives qui devraient permettre de prédire un bénéfice clinique. L’étude continue pour évaluer les critères cliniques.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus