Le test de charge organisé par l’Université en numérique et santé (Uness) vendredi 21 janvier, auquel ont participé 9800 étudiants en sixième année de médecine avant leurs ECNi blanches, du 21 au 24 mars était du “donnant-donnant” : c’est ce que défend l’Uness dans un communiqué transmis à Egora mardi. Organisé en amont des échéances universitaires, ce test de charge devait, en effet, permettre à la fois aux carabins de s’entraîner en vue des ECNi et à l’Uness de surveiller, en condition réelle, “la réaction des infrastructures”. “A cette occasion, afin que cette opération purement technique soit profitable aux étudiants, des sujets d’évaluation originaux sont proposés. Le bénéfice est ainsi partagé”, appuie la plateforme dans un communiqué. Mais cette année, le test de charge ne s’est pas passé comme prévu. Dès le début, il a été interrompu “à cause du système de sécurité de la plateforme, qui a identifié les connexions des étudiants comme “une attaque informatique”, a dénoncé l’Anemf. L’association étudiante a également pointé du doigt le “dernier épisode d’un désastre au long cours”.“Cette absence chronique d’anticipation a amené à la mise en place d’une plateforme palliative souffrant de nombreux bugs corrigés à marche forcée pour aboutir à une solution insuffisante”, écrivait même Nicolas Lunel, président de la structure dans le communiqué. En réaction, l’Uness a publié un communiqué en se défendant de toute erreur. “L’analyse et l’interprétation des résultats du test de charge permet d’apprécier précisément, en situation réelle, la réaction des infrastructures”, soulève-t-elle d’abord en précisant que cette opération mobilise toutes les équipes facultaires et les équipes de l’Uness.
Que s’est-il donc passé ? Au contraire d’un “bug”, l’Uness explique que le système a été testé en répartissant les 9800 étudiants en “quatre vagues” de connexion. “Les trois premières vagues de connexions par groupe d’universités, soit plus de 7000 étudiants, ont parfaitement fonctionné. Mais, lors de la 4ème et dernière vague, une fois le seuil de 8000 étudiants actifs simultanément franchi, sur les serveurs, l’un d’entre eux, pour des raisons de sécurité, a limité son fonctionnement du fait du nombre trop important de connexions”, détaille-t-elle. Face à l’impossibilité de corriger le problème en temps réel, le test a donc été interrompu. “Le propre d’un test de charge est d’être un outil d’amélioration et d’anticipation. Le test de charge du 21 janvier a donc a pleinement joué son rôle en permettant d’identifier un problème”, se défend encore l’organisme. “L’Uness est désolé pour les étudiants mais il n’est pas possible aujourd’hui de maximiser le bon déroulé de telles épreuves sans passer par des tests grandeur nature”, assure-t-elle en promettant qu’un nouveau test sera organisé.
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