Une étude, entreprise en 2018 chez 148 diabétiques, âgés en moyenne de 86,4 ans, souvent dépendants (score GIR médian de 3) de 13 Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de la région dijonnaise a confirmé "que la prescription de traitements pourvoyeurs d’hypoglycémie reste trop importante". Ainsi, 32 % des malades avaient un taux d’HbA1c inférieur à 6,5 % (qui expose à la survenue d’une hypoglycémie) ; et ils étaient 36 % dans une étude effectuée par la même équipe en 2009. Les taux HbA1c étaient respectivement de 7,16 % en 2018 et 7,19 % et en 2009. Curieusement, le premier traitement antidiabétique oral (46,6 % des patients contre 44,6 % pour l’insuline) était représenté par des glinides (27 %), qui provoquent des hypoglycémies, tandis que les inhibiteurs de DPP4 qui n’ont pas cet inconvénient n’étaient utilisés que dans 8,1 % des cas. "Le traitement antidiabétique a semblé excessif chez au moins un quart des patients." Si des améliorations ont été constatées par rapport à l’enquête précédente, les surveillances des glycémies capillaires et le suivi des complications dégénératives du diabète demeuraient par ailleurs insuffisantes : pas de fond d’œil ou de dosage de la microalbuminurie chez les trois quarts des malades, consultation cardiologique seulement 1 fois sur 2.
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