La Direction générale de la santé appelle à la vigilance concernant le risque de transmission orale du fait que la transmission interhumaine du virus est « désormais avérée » et du fait que « des contaminations nosocomiales de soignants n’ayant pas respecté ces précautions ont été rapportées en Chine ». Ce vendredi, trois cas ont été confirmés en France par la ministre de la Santé : deux à Paris et un à Bordeaux. Les trois patients, ayant séjourné en Chine, sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé de référence (ESR).
La DGS rappelle les mesures à prendre en cas de repérage d’un patient suspect. Il y a suspicion en cas de tableau clinique compatible (symptômes respiratoires, fièvre), associé à une exposition dans la zone de circulation du virus, les troubles survenant dans les 14 jours suivant l’exposition.
Pour la prise en charge du patient, il s’agit de passer obligatoirement par le Samu-Centre 15, - ou directement par l’infectiologue référent - , pour analyse et mise en place des premières mesures. « Il conviendra de ne pas l’orienter d’emblée vers les structures d’accueil des urgences afin d’éviter le contact avec d’autres patients » souligne la DGS. De façon générale, la prise en charge s’accompagnera de la mise en place de protection chez le patient (masque chirurgical, hygiène des mains) et le professionnel de santé (masque, lunettes et hygiène des mains). Des signes de gravités seront recherchés. Par la suite, une analyse clinico-épidémiologique sera pratiquée par un infectiologue référent (en appui avec le Samu) pour estimer la probabilité diagnostique et classer le patient suspect en cas possible. Les examens complémentaires seront effectuées (Imagerie pulmonaire : radiographie, scanner, autres… , prélèvements microbiologiques. L’Agence régionale de santé sera prévenue. Le cas sera alors soit validé en cas possible, soit restera suspect. Une fiche éditée par la mission Coreb détaille la démarche à suivre.
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