Coronavirus : les AINS, possible facteur d’aggravation de l’infection
L’information a été donnée directement par les autorités sanitaires. «La prise d’anti-inflammatoire (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection», a ainsi communiqué le ministre de la santé Olivier Véran dans un tweet samedi 14 mars. Et, selon Jérome Salomon, directeur général de la santé, «des événements indésirables graves liés à l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ont été signalés chez des patients atteints de COVID19, cas possibles ou confirmés». Il s’agit pour le moment de constatations remontant des différents services hospitaliers. Parmi les cas graves survenant chez des sujets jeunes, un élément commun pourrait être la prise de ce type de médicament. Peu de données donc, mais il semble que la dose prise intervienne : le risque s’accroissant avec une plus forte consommation d’AINS.
Les autorités recommandent uniquement la prise de paracétamol en cas de fièvre et de douleur. En revanche, concernant les malades chroniques traités par corticoïdes ou AINS, il est conseillé de pas arrêter son traitement mais de consulter son médecin qui réévaluera la balance bénéfice risque. Retrouvez notre direct sur l'épidémie de coronavirus ici.
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