L’objectif est de faciliter l’accès au traitement des personnes séropositives pour supprimer leur charge virale et ainsi tendre vers l’élimination du virus. Or, aujourd’hui, environ 30.000 personnes sont sous PrEP : "ce n’est pas suffisant pour casser les chaînes de nouvelles contaminations et faire baisser puis disparaître l’épidémie", souligne le ministère des Solidarités et de la Santé. En outre, la crise sanitaire du Covid a eu un impact négatif sur la maladie à la fois sur le dépistage (chute de l’activité de dépistage du VIH de 10%, des IST bactériennes de 6% en 2020), et sur le recours à la PrEP.
Divers outils ont été mis à la disposition des médecins pour les accompagner dans cette prescription : une fiche "Réponses rapides" de la Haute Autorité de santé ; une e-formation (FormaPrEP) en libre accès (inscrite comme action du développement professionnel continu).
"Le Covid-19 ne doit pas faire oublier les autres épidémies, à commencer par celle de VIH. Le déploiement de la PrEP en ville est une demande de longue date des associations que nous honorons aujourd’hui. C’est une décision de santé publique importante qui facilitera l’accès des patients à ce traitement, et aura j’en suis sûr un impact important sur les contaminations ", adéclaré Olivier Véran, ministre de la Santé.
Le ministère rappelle les objectifs à terme, qui sont ambitieux : 95% de connaissance du statut VIH+, 95% des personnes d’accès au traitement, et 95% des personnes traitées avec une charge virale supprimée.
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