L’affaire remonte au mois de juin 2022. Une jeune femme découvre qu’elle est enceinte depuis deux semaines et souhaite avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Au cours d’un rendez-vous avec un médecin de l’hôpital de Châteauroux, qu’elle consulte après avoir réalisé plusieurs prises de sang et échographies, ce dernier se permet alors de faire plusieurs commentaires sur sa situation. “Madame, quand on ne veut pas d’enfant, on n’a pas de rapports sexuels”, lui aurait-il dit dans un premier temps, avant de poursuivre : “Les femmes changent toujours d’avis et ne sont pas capables de prendre une décision irréversible.” Bouleversée, la patiente repart avec une autre proposition de rendez-vous au centre de planification, deux jours plus tard. Souhaitant agir rapidement, la jeune femme supporte mal la latence imposée par l’hôpital. A ce second rendez-vous, un médecin du même centre lui prescrit de nouveaux examens. “Elle finit par quitter l’hôpital avec un médicament abortif, qu’elle prend sans succès”, précise le quotidien La Nouvelle République du centre-ouest. IVG instrumentales : les sages-femmes autorisées à les pratiquer à titre expérimental Finalement, la jeune femme se tourne vers l’hôpital de Limoges pour réaliser l’IVG. “À Limoges, on est reparti de zéro. Ils m’ont tout fait d’un coup. Ils ont accepté de me faire une anesthésie locale. À 11 h 30, j’étais au bloc. À 11 h 50 en salle de réveil, raconte-t-elle de but en blanc. C’est un acte désagréable, mais ils ont tout fait pour que cela se passe bien”, relate-t-elle. La patiente a effectué ensuite un signalement sur le site “Périnat Centre-Val de Loire” et engagé une médiation avec l’hôpital de Châteauroux. Elle a décidé, en parallèle, de saisir l’Ordre des médecins de l’Indre pour les propos tenus par le praticien à l’occasion de son premier rendez-vous. Lors de la conciliation devant l’instance, le médecin “s’est excusé” de l’avoir “blessée dans ses propos”. “C’était très important pour moi que ce soit notifié à son dossier, au cas où une autre patiente fasse un signalement”, a témoigné la patiente auprès du journal local. [avec La Nouvelle République]
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