Top des formations, nombre de généralistes engagés… Les chiffres du DPC 2017

19/12/2017 Par Aveline Marques

L'année 2017 s'achève et l'Agence nationale du DPC dresse un premier bilan des réformes engagées. Si le nombre d'organismes de formation a été quasiment divisé par deux, les médecins, eux, ont répondu présent.

Au 30 novembre 2017, 139 759 professionnels de santé (+3% par rapport à 2016) s'étaient inscrits à au moins une action de DPC, dont 25% pour la première fois. Parmi eux, 46 399 médecins (+1.9%), dont près de 30 000 généralistes (+1.9%). Depuis le lancement, 69% des professionnels de santé éligibles à la prise en charge de l'Agence nationale du DPC ont créé un compte personnel (soit 296.607) sur mondpc.fr, et respectivement 66.5% des médecins (86.177) et 73.7% des généralistes (50.863). Des chiffres qui témoignent d'une progression, alors que de nombreuses évolutions réglementaires ont été engagées depuis le passage, en juillet 2016, de l'OGDPC vers l'Agence nationale du DPC. Le contrôle administratif a priori des structures souhaitant concourir à l'offre de DPC a conduit à une baisse de 42% du nombre d'organismes enregistrés en 2017 (2.831). Le nombre d'actions de formation proposées a lui aussi diminué de moitié (14.974, dont 4.977 pour les seuls MG), sous l'effet de la révision des orientations nationales et du contrôle qualité mené par l'Agence. Le contrôle administratif a conduit au refus de publication ou à la désactivation de 500 actions visant les médecins ; par ailleurs, 33% d'entre elles ont été évaluées défavorablement sur le plan scientifique ou pédagogique. Pour les médecins, 78.30% des actions de formation concernent tous les modes d'exercice, 12.1% ne s'adressent qu'aux salariés et 9.6% qu'aux libéraux. "Ces données illustrent bien le fait que le DPC est un levier de décloisonnement des modes d'exercice", se félicite l'Agence. De même, l'inter-professionnalité représente 41.6% des actions s'adressant aux médecins. Le plus souvent, elles réunissent généralistes et spécialistes en médecine cardiovasculaire ou en pédiatrie. En 2017, c'est la maladie de Lyme qui arrive en tête des actions de formation les plus sollicitées parmi les médecins, suivie de l'initiation à la maitrise de stage de 3e cycle de MG et des gestes pratiques en dermatologie. La prévention du burn out arrive en 7e position.

Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?

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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus

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