Le préavis, publié le 4 mai sur le site internet de la CGT-Santé, couvre l’ensemble des agents des hôpitaux publics et privés, mais vise spécifiquement “les personnels des services de réanimation et de soins intensifs”.
Parmi les revendications : l’attribution d’une “bonification indiciaire", “des effectifs suffisants et sous statut pérenne”, ou encore “une vraie reconnaissance de la pénibilité” de ces métiers, mise en exergue par le Covid-19.
L’initiative revient néanmoins à un nouveau collectif de soignants “Union des réanimations de France pour une reconnaissance”, dont l’existence se limite à un groupe privé créé en décembre sur le réseau social Facebook, indique l’AFP.
Ces dernières semaines, plusieurs services de réanimation ont décidé de se mettre en grève le 11 mai. D’après la presse locale, c’est - notamment - le cas à Lyon, Toulon, Lorient, Chartres, Ajaccio, Saint-Quentin.
D’autres syndicats, comme FO ou SUD, soutiennent localement ces mouvements sociaux, mais n’ont pas, à ce jour, déposé de préavis national.
[Avec AFP]
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