Manque de lits, manque de personnels, des services fermés… L’été 2023 aux urgences n’aura pas été beaucoup plus facile que "l’été noir" de 2022. En témoigne une enquête flash menée par la Fédération hospitalière de France qui révèle que 41% des hôpitaux publics* ont trouvé que la situation aux urgences s’était dégradée.
"Des difficultés principalement liées au manque d’effectifs médicaux et aux fermetures d’autres services d’urgences, ainsi qu’au manque d’effectifs paramédicaux et aux difficultés de la médecine de ville", a précisé Aurélien Sourdille, responsable adjoint du pôle "offres" de la FHF, à l’occasion d’une grande conférence de rentrée, ce mardi 5 septembre.
S’ajoutent à cette liste des difficultés dans l’accès aux solutions d’aval comme la fermeture de lits ou les difficultés d’accès aux transports ou encore la fermeture ponctuelle et/ou la réduction du nombre de lignes des urgences et des Smur. En effet, selon leur calcul, 80% des établissements ayant fermé ponctuellement ont fermé la nuit, 53% le week-end et 37% l’ont fait plusieurs jours.
Plus de la moitié des hôpitaux (54%) ont toutefois considéré que l’activité était "stable" par rapport à l’an dernier.
*104 répondants, soit 25% des établissements publics disposant d’au moins un service d’urgences.
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