"Je remercie les adhérents de la FHP pour leur confiance. C’est un honneur d’être le porte-parole, inlassablement engagé, des cliniques et hôpitaux privés qui remplissent des missions fondamentales pour la santé des Françaises et des Français", a déclaré Lamine Gharbi, ce mardi, après avoir été reconduit pour un quatrième mandat à la tête de la Fédération de l’hospitalisation privée, qu’il préside depuis 2014. Dans un communiqué, la FHP indique qu’il a recueilli 97% des suffrages exprimés.
Au cours des trois dernières années, "nous avons obtenu des avancées significatives pour le secteur de l’hospitalisation privée, profitant à l’ensemble du système de santé", s’est réjoui le président de la fédération. "Nous avons tissé des liens solides avec nos parties prenantes, en particulier avec les autres fédérations. Nous avons développé un dialogue de qualité avec les partenaires sociaux, ce qui nous a permis de conclure une vingtaine d’accords en trois ans, au bénéfice de nos professionnels de santé".
Les professionnels de santé du privé "manquent de reconnaissance"
Réélu pour trois ans, Lamine Gharbi promet de défendre l’hospitalisation privée, aujourd’hui confrontée à "deux difficultés inédites : un niveau d’inflation record et une pénurie inégalée de professionnels". "Si l’inflation concerne tous les établissements de santé, la situation est encore plus grave dans ceux du privé pour les ressources humaines car leurs professionnels de santé manquent de reconnaissance de la part de l’Etat", a-t-il déploré.
Poursuivant : "la fédération que je représente continuera à se battre pour obtenir des pouvoirs publics un financement à la hauteur des missions réalisées, prenant en compte l’inflation, et pour une équité de traitement avec le secteur public, en particulier pour les revalorisations salariales […] Les mêmes missions exercées au service des mêmes patients méritent la même reconnaissance. Je ne permettrai pas à l’injustice sociale d’un traitement inéquitable entre les professionnels du public et du privé de prospérer."
Le président de la fédération – qui regroupe 1030 cliniques et hôpitaux privés – a ainsi appelé le Gouvernement à attribuer des moyens à l’hospitalisation privée, qui regroupe 260 000 professionnels ; condition sine qua non pour "un plan ambitieux pour la santé". Il a par ailleurs réaffirmé son engagement "sans faille" pour "la rénovation d’un service public hospitalier inadapté aux mutations de la santé afin de faire émerger un service public de santé fondé sur les missions".
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