Annoncé par Agnès Buzyn, le plan "Investir pour l’hôpital" vise à restaurer l’attractivité des métiers à l’hôpital public et améliorer le quotidien des équipes hospitalières dans un contexte de démissions en série de personnel encadrant. Ces mesures figuraient parmi les principales annonces du "plan d'urgence" pour l'hôpital public, présenté il y a deux mois par le Premier ministre et la ministre de la Santé. Trois primes destinées à certains personnels des hôpitaux publics entreront donc en vigueur dès le mois de janvier. La prime Grand Âge d’un montant de 100 euros net par mois sera destinée aux 80.000 aides-soignants exerçant au sein d'Ehpad et des services gériatriques hospitaliers (médecine, soins de suite, soins de longue durée). Une prime "d'attractivité territoriale" sera destinée au 50.000 infirmiers, aides-soignants, auxiliaires de puériculture et manipulateurs radio en poste à Paris et dans les trois départements limitrophes (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne) et qui ont "exercé de manière effective" leurs fonctions "au moins trois mois" l'an dernier. Elle s'élèvera à 800 euros nets par an et sera versée "au cours du premier trimestre". Deux décrets de mise en application de ces primes ont été publiés ce vendredi. Une troisième prime de valorisation collective a été annoncée. D’un montant compris entre 200 et 600 euros par projet et par agent, elle s'adresse à tous les personnels de la fonction publique hospitalière engagés dans des projets de transformation et d’amélioration de la qualité des soins. Un décret qui paraîtra dans les prochains jours précisera ses modalités de création et d’attribution.
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