Guerre en Ukraine : un hôpital normand volontaire pour accueillir des médecins en exil
L’initiative vient du Dr François Chareton, raconte Ouest-France. Aujourd’hui praticien contractuel à temps partiel au centre hospitalier d’Alençon-Mamers, longtemps médecin généraliste libéral, il invite son établissement à se pencher sur un possible accueil de médecins poussés à s’exiler d’Ukraine.
Une proposition qui a trouvé un écho favorable, selon le quotidien local. Le directeur des affaires médicales, Eric Rollo, déclare ainsi dans ses colonnes que “au nom du principe de bienveillance, nous mettrions en oeuvre les moyens pour accueillir ces médecins, on pourrait leur proposer des postes”. Le but n’étant pas de les “capter en France”, explique le Dr Chareton, mais de leur éviter de perdre “leurs compétences professionnelles” et ainsi leur permettre “d’être opérationnels dès leur retour en Ukraine”.
Bien sûr, soulève l’hôpital, ce ne serait pas simple : barrière de la langue, obstacles administratifs pour établir une équivalence de diplômes obtenus hors UE, même si Eric Rollo rassure que “les médecins ayant un statut de réfugié politique peuvent avoir une dérogation pour travailler dans un établissement de santé”. Il invite d’autres établissements à ce que, au niveau de la région, l’on s’empare de cette idée.
[Avec Ouest-France]
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