Alors que les agents de l'hôpital de Bastia entament leur neuvième jour de grève de la faim ce mardi, ils ont retenu hier cinq cadres de l'Agence régionale de santé (ARS) de Corse et du centre hospitalier. La CGT exige que le ministère de la Santé s'engage, par écrit, à débloquer 15 millions d'euros.
Lundi 30 octobre, plusieurs agents CGT avaient entamé une grève de la faim, action symbolique visant à dénoncer le déficit de 50 millions d'euros de l'établissement, ainsi qu'un manque de médicaments et de matériel. En réponse à ce mouvement, le directeur de l'ARS a proposé aux grévistes le déblocage d'une enveloppe de 3 millions d'euros. Une somme insuffisante, affirmait la CGT. Le syndicat réclame toujours 15 millions d'euros au minimum pour la trésorerie, indique France Bleu. Hier, plusieurs dizaines d'agents ont investi à la mi-journée une salle de réunion des locaux administratifs de l'hôpital de Bastia dans laquelle cinq cadres ont été retenus, dont le directeur de l’hôpital et celui de l’ARS. Ils ont été libérés peu avant 22h. Les deux directeurs se sont engagés à obtenir l’organisation d’un comité interministériel afin de discuter de la situation financière de l’hôpital. Il devrait être organisé avant la fin de la semaine. Le personnel exige que le ministère de la Santé s'engage, par écrit, à débloquer dans les plus brefs délais les 15 millions d'euros demandés. En attendant, le mouvement de grève se poursuit. Selon France 3 Corse, sur les six grévistes de la faim, deux ont arrêté pour des raisons de santé. Mais d’autres devraient prendre le relai. [Avec Francebleu.fr et francetvinfo.fr]
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