SOS Médecins boycotte le travail sur le SAS avec Agnès Buzyn

09/10/2019
A l'unanimité les membres de SOS médecins ont décidé de boycotter leur audition par "l'équipe projet" chargée par la ministre Agnès Buzyn de travailler sur le Service d'accès aux Soins (SAS).

Se sentant rejetés des différentes réflexions autour du pacte de refondations des urgences, SOS Médecins a souhaité exprimer son mécontentement à la ministre en boycottant son audition portant sur le travail autour du Service d’accès aux Soins (SAS). "Nous sommes au mieux poliment écoutés, mais sans reprendre aucune de nos propositions, et le plus souvent simplement négligés", s’agace Pierre-Henry Juan président de la Fédération SOS Médecins France dans un communiqué. Ils ne se sont donc pas rendu à leur audition mardi 8 octobre dernier. Dans leur communiqué SOS Médecin espérait davantage de dialogue avec le ministère de la Santé et affirme avoir écrit à Agnès Buzyn pour "lui proposer [leur] aide et [leur] expérience. Avec 1 300 médecins sur le terrain 365j/an et 24h24, nous savons de quoi nous parlons. Mais force est de constater que la Ministre n’est pas intéressée par le retour d’expérience de ceux qui régulent 6,3 millions d’appels par an". La fédération critique également la mise en place d’un futur numéro unique qu’ils estiment "parfait sur le papier mais inefficace dans la réalité", le qualifiant de "nouvel ogre administratif". Quant à la plateforme téléphonique capable d’orienter les patients pour leur offrir un conseil et/ou une offre de soins, SOS Médecin rappelle que cette proposition est émise depuis plus de 50 ans par ses 63 associations. "Mais il est sans doute plus important de constituer un énième comité pour dépenser 350 millions d’euros d’argent public, en évitant de s’appuyer sur tous ceux qui savent faire", déplore Serge Smadja, secrétaire général de la Fédération.   L'association a décidé de se réunir avant la fin de l’année pour décider d’actions futures.

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

0 commentaire
3 débatteurs en ligne3 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Enquête
Abandon des études de médecine : enquête sur un grand "gâchis"
05/09/2024
15
"Dans cette vallée, le médicobus ne remplace pas le médecin traitant" mais assure "la continuité des soins"
17/09/2024
2
La Revue du Praticien
Addictologie
Effets de l’alcool sur la santé : le vrai du faux !
20/06/2024
2
Podcast Vie de famille
Le "pas de côté" d'un éminent cardiologue pour comprendre le cheminement de son fils apprenti chamane
17/05/2024
0
Rémunération
"Les pouvoirs publics n'ont plus le choix" : les centres de santé inquiets de l'avenir de leur modèle...
07/05/2024
5