Le généraliste, qui intervenait au commissariat de Saint-Malo, a été pris à partie par les manifestants qui se trouvaient devant.
"Ce n’est pas parce que l’on se met un gilet jaune que l’on s’arroge tous les droits. Depuis le début du conflit, j’ai rencontré de nombreux Gilets jaunes à Saint-Malo et je n’ai jamais eu de problème avec eux. Mais ceux-là…", témoigne ce généraliste SOS médecins dans Ouest-France.
La scène s'est déroulée samedi après-midi, devant le commissariat de Saint-Malo où sont rassemblés les Gilets jaunes. Le médecin, à bord de sa voiture ciglée, se rend au poste de police où il a été appelé pour examiner un manifestant interpellé un peu plus tôt.
"Ils m’ont empêché de passer"
Mais les Gilets jaunes rassemblés dehors lui barrent la route et lui demandent de venir examiner l'une des leurs, qui s'est cognée la tête en chutant et est étendue sur le trottoir. "Ils m’ont demandé de sortir de mon véhicule. J’ai catégoriquement refusé. Je ne tolère pas que quiconque me menace dans l’exercice de ma profession, explique ce Malouin de 57 ans. Ils m’ont empêché de passer et ont tenté d’ouvrir ma porte. Ils voulaient que j’examine des collègues à eux. Je leur ai expliqué que ce n’est pas ma mission et qu’il fallait qu’ils appellent les pompiers." Le ton monte. Le généraliste dit alors avoir été menacé et insulté par les manifestants. Il tente de redémarrer. "Un homme s’est accroché à la porte de mon véhicule puis a finalement lâché", relate-t-il, disant avoir été poursuivi. Le médecin a décidé de porter plainte. Contestant sa version des faits, des Gilets jaunes ont annoncé leur intention de porter plainte à leur tour. [Avec Ouest-France.fr]
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