Temps d’attente trop long, manque de brancards... Les urgences de l’hôpital Villeneuve-Saint-Georges en grève illimitée
A compter de ce jeudi 2 janvier, une partie des infirmières, aides-soignants, brancardiers et agents d’accueil de l’hôpital intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV) ont entamé une grève illimitée. Grévistes et direction hospitalière ont échoué à trouver un terrain d'entente lors d'une réunion tenue le mardi 31 décembre.
Depuis ce jeudi 2 janvier, une partie des infirmières, aides-soignants, brancardiers et agents d’accueil de l’hôpital intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV), en région parisienne, sont en grève illimitée. Ils dénoncent de graves dysfonctionnements du service des urgences. Pour cause : depuis plusieurs mois, l’attente se rallonge pour que les malades parviennent à voir l’infirmière d’accueil et d’orientation (IAO), les sapeurs-pompiers patientent régulièrement une voire deux heures pour que leur victime soit prise en charge, les brancards manquent face à l’afflux de malades...
"Vingt-neuf patients des urgences ont passé la nuit sur un brancard récemment, confie notamment une infirmière, au Parisien. L’aide-soignante qui est arrivée le matin leur a fait la toilette dans le couloir, avec un paravent pour tenter de leur apporter un peu d’intimité."
"Nous n'avons pas été entendus"
Mardi 31 décembre, le personnel et la direction se sont rencontrés pour tenter d'éviter le mouvement de grève. Le personnel a porté plusieurs revendications. "Mais aucune n’a été acceptée. Nous n’avons pas été entendus", déplore une soignante, citée par nos confrères. Les salariés de l'hôpital demandaient notamment des renforts dans toutes les catégories de personnel, que le tri des patients à l’accueil des urgences soit effectué par un médecin ou un cadre de santé et non plus par une infirmière, le remplacement des agents en arrêt maladie dès le premier jour et non plus au bout de 48 heures...
De son côté, le direction a proposé un poste d’infirmier en plus la nuit et une aide-soignante en plus le jour, rapporte Le Parisien. Une proposition insuffisante pour le personnel.
Malgré la grève, les urgences du CHIV continueront de fonctionner et d’accueillir des patients, car le personnel gréviste va faire l’objet d’assignations pour venir travailler.
[Avec leparisien.fr]
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