Pédopornographie : un anesthésiste exerçant dans le même hôpital que Le Scouarnec sera jugé en juillet
Ce n’est pas la première fois que ce médecin anesthésiste exerçant à l’hôpital de Jonzac est confronté à la justice. En 2008, le praticien avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis pour détention et diffusion d'images pédopornographiques. Celui-ci n’avait pourtant pas écopé d’une interdiction d’exercice et continuait même jusqu’ici à consulter dans l’établissement hospitalier.
Selon franceinfo et la Cellule investigation de Radio France, l’anesthésiste avait avoué en 2017, lors d’une audition par des gendarmes dans le cadre de l’affaire Le Scouarnec, continuer à regarder des vidéos à caractère pédopornographique. Une enquête préliminaire avait alors été ouverte pour visionnage d'images pédopornographiques "à titre privé".
Après ces révélations, le médecin a été suspendu par l’hôpital de Jonzac qui nie avoir eu connaissance des faits en 2008. Dans un communiqué publié en mars dernier, la direction de l’établissement affirmait “que le volet du casier judiciaire" de l'anesthésiste "accessible à l'employeur ne portait aucune mention de condamnation".
Par ailleurs, l’Ordre des médecins a déposé plainte contre lui en interne à titre conservatoire, précise franceinfo. Il sera jugé le 9 juillet par le tribunal correctionnel de Saintes. Pour rappel, le procès de l’ex-chirurgien Joël Le Scouarnec, accusé de viols et d’agressions sexuelles, avait été reporté à cause de l’épidémie de coronavirus. Aucune date d’audience n’a encore été fixée, indique Sud Ouest.
[avec France Info]
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